/ ULTRAMEMOIRE / ULTRAMEMORY / #3 / VILNIUS / / Michel CASTAIGNET / Joseph CHOI / Cyril HATT / Hervé IC / Nataliya LYAKH / Jolanta KYZIKAITE / Akvilė ANGLICKAITE / Aistė KIRVELYTE /
/17 mars- 9 avril 2011/ /Opening 17.03.11 / 17.00 h /
/Avec le soutien du Centre Culturel français de Vilnius /
/Vilnius Academy of Arts, exhibition halls TITANIKAS
Maironio str. 3, Vilnius, Lithuania, LT-01124 /
/ En Préparation /
/ ULTRAMEMOIRE / ULTRAMEMORY / #4 / ISTANBUL /
/17 septembre - 13 octobre 2011/
/Avec le soutien du Centre Culturel français d'Istanbul/
/Institut Français d'Istanbul / Fransiz Kültür Merkezi
Istiklal Caddesi N°4 - 34435 Taksim - Istanbul /
/17 mars- 9 avril 2011/ /Opening 17.03.11 / 17.00 h /
/Avec le soutien du Centre Culturel français de Vilnius /
/Vilnius Academy of Arts, exhibition halls TITANIKAS
Maironio str. 3, Vilnius, Lithuania, LT-01124 /
/ En Préparation /
/ ULTRAMEMOIRE / ULTRAMEMORY / #4 / ISTANBUL /
"Untitled(12th İstanbul Biennial), 2011"
/ Michel CASTAIGNET / Joseph CHOI / Cyril HATT / Hervé IC / Nataliya LYAKH / Federico GRANELL //17 septembre - 13 octobre 2011/
/Avec le soutien du Centre Culturel français d'Istanbul/
/Institut Français d'Istanbul / Fransiz Kültür Merkezi
Istiklal Caddesi N°4 - 34435 Taksim - Istanbul /
/ ULTRAMEMOIRE / УЛЬТРАПАМЯТЬ / ULTRAMEMORY // Galerie Nivet-Carzon avec le soutien de l’Institut Français // Michel CASTAIGNET / Joseph CHOI / Cyril HATT / Hervé IC / Nataliya LYAKH //25 novembre – 11 décembre 2010/ RuArts gallery / Moscou /
L’exposition « Ultramemory » revient sur la relation peinture/photographie mettant dos à dos deux concepts contradictoires de l’expérience de la réalité. Cette problématique est ravivée par la multiplication des images qui génèrent une frustration grandissante du public dont l’exigence n’a fait que croître ces dernières années. Les images banalisées sont compensées par des scénarii de plus en plus élaborés, notamment dans le domaine de l’animation vidéo.Depuis les années 60, les artistes Pop et les peintres de la figuration narrative ont épuisé l’idée de reproduire ce qui est déjà une reproduction, avec la photographie comme support de prédilection. L’artiste allemand Gerhard Richter s’en sert comme d’un filtre, censé brouiller, simplifier le cliché d’origine (« Etudiante » 1967). Quant aux photographes « plasticiens », ils ont démontré leur habileté à intégrer les problématiques picturales en interrogeant les codes de la représentation. Dans sa série photographique « Borderland », Tania Mouraud saisit le reflet du paysage environnant capté dans l’emballage plastique des « round baler » de paille. A sa manière, l’artiste Shanta Rao explore les états-limites de la perception dans ses sérigraphies qui ne sont plus que l’ombre abstraite de photographies. L’invasion des images inciterait-elle certains artistes à réagir par une altération des représentations ? Connu pour ses reproductions en trois dimensions de biens de consommation courante, l’artiste Cyril Hatt s’attache non sans humour à déconstruire le réel. Il dissèque son sujet, le photographie sous tous les angles avant de recomposer à partir des visuels un objet fictif.Mais quelques soient les tendances, la photographie et la peinture n’ont jamais perdu « le lien indéfectible qui les unit dans cette recherche d’une structuration optique qui, aujourd’hui, constitue l’une des voies inconscientes ou subconscientes que nous avons choisi d’emprunter pour élaborer le type de conscience appropriée de la société future ». Tout comme si elles exploraient les potentialités de la mémoire, les œuvres de Hervé Ic sont l’expression de ce flux d’images qui envahit notre société post-moderne et dont on ne saurait se défaire. A l’heure où les composants s’additionnent sans jamais se détruire, la peinture réagit à cette accumulation d’images, par trop banalisées et confinées à l’anonymat. A la froide indifférence qui nous saisit face à ce flux d’informations, les artistes opposent le pouvoir de l’imagination par le truchement du détail. Dans le reflet du rétroviseur (série « Pare-Brise »), l’artiste Nataliya Lyakh ravive des souvenirs familiers. Les archives habilement retouchées de l’artiste Michel Castaignet restituent aux images par essence mécanique l’émotion intérieure qui leur ferait défaut. Les séries « People » du peintre franco-coréen Joseph Choi expriment cette « espèce de fausse familiarité que le petit écran établit entre les téléspectateurs et les acteurs de la grande histoire, dont la silhouette nous est aussi habituelle que celle des héros de feuilletons ou des vedettes internationales de la vie artistique ou sportive ».Expressions de notre société évènementielle, ces créations ont l’art d’imbriquer des images de tous horizons et de toutes époques confondues qui brouillent aujourd’hui notre vision et notre compréhension du monde. De cet amalgame, les artistes extraient un univers singulier qui éveille notre sentiment d’être au monde. Alexandra Fau
L’exposition « Ultramemory » revient sur la relation peinture/photographie mettant dos à dos deux concepts contradictoires de l’expérience de la réalité. Cette problématique est ravivée par la multiplication des images qui génèrent une frustration grandissante du public dont l’exigence n’a fait que croître ces dernières années. Les images banalisées sont compensées par des scénarii de plus en plus élaborés, notamment dans le domaine de l’animation vidéo.Depuis les années 60, les artistes Pop et les peintres de la figuration narrative ont épuisé l’idée de reproduire ce qui est déjà une reproduction, avec la photographie comme support de prédilection. L’artiste allemand Gerhard Richter s’en sert comme d’un filtre, censé brouiller, simplifier le cliché d’origine (« Etudiante » 1967). Quant aux photographes « plasticiens », ils ont démontré leur habileté à intégrer les problématiques picturales en interrogeant les codes de la représentation. Dans sa série photographique « Borderland », Tania Mouraud saisit le reflet du paysage environnant capté dans l’emballage plastique des « round baler » de paille. A sa manière, l’artiste Shanta Rao explore les états-limites de la perception dans ses sérigraphies qui ne sont plus que l’ombre abstraite de photographies. L’invasion des images inciterait-elle certains artistes à réagir par une altération des représentations ? Connu pour ses reproductions en trois dimensions de biens de consommation courante, l’artiste Cyril Hatt s’attache non sans humour à déconstruire le réel. Il dissèque son sujet, le photographie sous tous les angles avant de recomposer à partir des visuels un objet fictif.Mais quelques soient les tendances, la photographie et la peinture n’ont jamais perdu « le lien indéfectible qui les unit dans cette recherche d’une structuration optique qui, aujourd’hui, constitue l’une des voies inconscientes ou subconscientes que nous avons choisi d’emprunter pour élaborer le type de conscience appropriée de la société future ». Tout comme si elles exploraient les potentialités de la mémoire, les œuvres de Hervé Ic sont l’expression de ce flux d’images qui envahit notre société post-moderne et dont on ne saurait se défaire. A l’heure où les composants s’additionnent sans jamais se détruire, la peinture réagit à cette accumulation d’images, par trop banalisées et confinées à l’anonymat. A la froide indifférence qui nous saisit face à ce flux d’informations, les artistes opposent le pouvoir de l’imagination par le truchement du détail. Dans le reflet du rétroviseur (série « Pare-Brise »), l’artiste Nataliya Lyakh ravive des souvenirs familiers. Les archives habilement retouchées de l’artiste Michel Castaignet restituent aux images par essence mécanique l’émotion intérieure qui leur ferait défaut. Les séries « People » du peintre franco-coréen Joseph Choi expriment cette « espèce de fausse familiarité que le petit écran établit entre les téléspectateurs et les acteurs de la grande histoire, dont la silhouette nous est aussi habituelle que celle des héros de feuilletons ou des vedettes internationales de la vie artistique ou sportive ».Expressions de notre société évènementielle, ces créations ont l’art d’imbriquer des images de tous horizons et de toutes époques confondues qui brouillent aujourd’hui notre vision et notre compréhension du monde. De cet amalgame, les artistes extraient un univers singulier qui éveille notre sentiment d’être au monde. Alexandra Fau
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